jeudi 13 décembre 2012

Quoi maintenir, quoi changer


Ceux qui me connaissent me savent plus combatif qu’optimiste, content quoiqu’éternel insatisfait. Ma nature me conduit donc à me repaître avec nos bons coups et à critiquer ce qui ne va pas, tout à la fois. Ce que je ferai, dans cette chronique de décembre qui dresse le bilan de 2012.

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Au rayon des points positifs, je range notre achalandage accru, les fondations du gala et la construction d’un noyau dur d’employés. Décortiquons ces trois points.

Nos événements en 2012 ont tous été plus populaires que l’année précédente, elle-même en avance sur 2010. Il faut s’en féliciter en ces temps où déplacer du monde est rendu plus ardu. Mieux, je suis persuadé qu’on aura aussi plus de participants à toutes nos activités en 2013.

Je me réjouis particulièrement de l’échafaudage d’un gala annuel sur des bases pérennes que sont le dépôt de candidatures ouvertes à tous et sans critères discriminatoires ni lourdeur de paperasse, le vote des membres pour légitimer le concours et la sélection finale des lauréats soumise à des entrevues devant des jury indépendants de l’AQMAT.

Alexandra, Bouchra, Charles David, Claude, Jacques, Karine, Kathleen, Laurie-Anne deviennent des prénoms familiers à vos oreilles car ils et elles gagnent en ancienneté et en connaissances. Si on ajoute le fait que j’ai moi-même renouvelé un contrat de travail avec l’AQMAT pour cinq ans, on peut affirmer que cette année, la permanence de votre association a pris racines, un arbre se déploie, d’où naissent de premières branches porteuses.

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Retournons la médaille pour scruter un seul point noir, mais gros et gênant, qu’il faut effacer: la non-participation des membres à nos Programmes Partenaires Privilèges.

Du fait que nous comptons 900 entreprises membres qui emploient entre 20 000 et 30 000 employés, n’ayons pas peur des mots ni des chiffres : 70 élèves aux dix cours de formation technique offerts en notre nom par l’Institut de Quincaillerie du Québec est un échec; à peine 50 entreprises qui bénéficient de notre mutuelle de santé et sécurité au travail ou de notre assurance collective, c’est nul. Tout aussi inacceptable est le fait que moins de cinq entreprises membres ont utilisé nos experts en relève ou en prévention des vols et des fraudes.

Je pourrais continuer ainsi car aucun de nos programmes partenaires n’est performant.

On s’est donc attaqué à la fois au problème des contenus de ces prestations, de leur présentation et de leur commercialisation. Je pense que les leçons de la faillite qui se pointait ont été tirées. Tout ou presque vient d’être jeté pour faire place, en 2013, à de nouveaux produits, marchandisés autrement, communiqués plus scientifiquement.

La cotisation payée à une association patronale est rentable dans la mesure où le membre consomme ce qu’elle lui offre.

On sait quoi maintenir et quoi changer. Et on le fera. C’est ma résolution du Nouvel An que je vous révèle à l’avance. Tout comme mes vœux de Joyeux Noël !









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