Ceux qui me
connaissent me savent plus combatif qu’optimiste, content quoiqu’éternel
insatisfait. Ma nature me conduit donc à me repaître avec nos bons coups et à
critiquer ce qui ne va pas, tout à la fois. Ce que je ferai, dans cette
chronique de décembre qui dresse le bilan de 2012.
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Au rayon des points
positifs, je range notre achalandage accru, les fondations du gala et la
construction d’un noyau dur d’employés. Décortiquons ces trois points.
Nos événements en 2012
ont tous été plus populaires que l’année précédente, elle-même en avance sur
2010. Il faut s’en féliciter en ces temps où déplacer du monde est rendu plus
ardu. Mieux, je suis persuadé qu’on aura aussi plus de participants à toutes
nos activités en 2013.
Je me réjouis
particulièrement de l’échafaudage d’un gala annuel sur des bases pérennes que
sont le dépôt de candidatures ouvertes à tous et sans critères discriminatoires
ni lourdeur de paperasse, le vote des membres pour légitimer le concours et la
sélection finale des lauréats soumise à des entrevues devant des jury
indépendants de l’AQMAT.
Alexandra, Bouchra,
Charles David, Claude, Jacques, Karine, Kathleen, Laurie-Anne deviennent des
prénoms familiers à vos oreilles car ils et elles gagnent en ancienneté et en
connaissances. Si on ajoute le fait que j’ai moi-même renouvelé un contrat de
travail avec l’AQMAT pour cinq ans, on peut affirmer que cette année, la permanence
de votre association a pris racines, un arbre se déploie, d’où naissent de premières
branches porteuses.
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Retournons la médaille
pour scruter un seul point noir, mais gros et gênant, qu’il faut effacer: la
non-participation des membres à nos Programmes Partenaires Privilèges.
Du fait que nous
comptons 900 entreprises membres qui emploient entre 20 000 et 30 000 employés,
n’ayons pas peur des mots ni des chiffres : 70 élèves aux dix cours de
formation technique offerts en notre nom par l’Institut de Quincaillerie du
Québec est un échec; à peine 50 entreprises qui bénéficient de notre mutuelle
de santé et sécurité au travail ou de notre assurance collective, c’est nul.
Tout aussi inacceptable est le fait que moins de cinq entreprises membres ont
utilisé nos experts en relève ou en prévention des vols et des fraudes.
Je pourrais continuer
ainsi car aucun de nos programmes partenaires n’est performant.
On s’est donc attaqué
à la fois au problème des contenus de ces prestations, de leur présentation et
de leur commercialisation. Je pense que les leçons de la faillite qui se
pointait ont été tirées. Tout ou presque vient d’être jeté pour faire place, en
2013, à de nouveaux produits, marchandisés autrement, communiqués plus
scientifiquement.
La cotisation payée à
une association patronale est rentable dans la mesure où le membre consomme ce
qu’elle lui offre.
On sait quoi maintenir
et quoi changer. Et on le fera. C’est ma résolution du Nouvel An que je vous
révèle à l’avance. Tout comme mes vœux de Joyeux Noël !
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