Un autre jour, j’étais entré dans New York, à minuit, par le mauvais pont, celui qu’il faut éviter à tout prix, le George-Washington, je crois. Même avec les vitres remontées, les portières verrouillées, les consignes données à toute la petite famille de ne regarder ni à gauche ni à droite, on sentait nos vies en otage.
C’est mu par une distraction sans doute de même mouture que j’avais malencontreusement cliqué ou oublié de cliquer sur un petit bouton, ce qui m’a amené à croire que vous ne vouliez pas me parler depuis que je vous blogue.
Alors que les statistiques constataient que vous me lisiez, vos silences faisaient naître le doute.
N’aviez-vous rien à me dire? Mes propos vous laissaient-ils de glace malgré la fonte printanière? Je devenais inquiet. État rarissime.
C’est maintenant réglé. J’ai coché les bonnes cases, vous permettant de décocher les bonnes phrases.
Oups! j’y pense. Si je ne reçois rien à partir de maintenant, comment devrais-je alors interpréter votre non-action?
Alors je vous en prie, soyez un ou deux, à chaque blogue, à raconter tout ou rien, un mot. On saura ainsi que ça clique entre nous. Technologiquement. Ce sera déjà ça.