jeudi 7 juin 2012

Que du bon et du beau!

Difficile d'être de mauvaise humeur après une journée comme celle du 6 juin. Celle d'hier. Pas celle de 1944, connue comme le Jour J ou le D Day, mémorable débarquement en Normandie. Le 6 juin 2012, c'était juste de bon et du beau. C'était le 35e tournoi de golf de l'AQMAT.

On était plus de 300 au club longueuillois Le Parcours du Cerf, cerné de maisons-château qui ont eu l'heur de rendre nerveux les golfeurs pas trop sûrs de leur précision.
Vingt degrés, une bise, quelques flocons de nuage, des gouttes de pluie uniquement après le tintamarre. Oui, oui, les fameuses casseroles se sont fait entendre à notre tournoi de golf, alors que les membres du conseil d'administration se servaient de culs-de-poule pour aider la maître de cérémonie à être entendue de tous.

Matinée de retrouvailles rafraîchissantes, partie de golf à la hauteur des attentes des sportifs, réseautage au cocktail rose en terrasse, côte de bœuf arrosé de cépages italiens et d'échanges aux tables tantôt rigolos tantôt corsés, que demander de plus?

Je vais vous le dire. Un zeste de générosité au final. Nous avions choisi une cause à supporter, celle de la Maison de Jonathan, histoire d'être dans l'ère du temps qui nous rappelle combien la jeunesse a besoin d'être entendue et supportée. L'organisme aide, bon an mal an, 200 jeunes de 12 à 17 ans à retrouver le chemin de l'école ou à s'insérer dans le marché du travail. L'AQMAT a offert un stage à dix d'entre eux pendant la journée, en plus de remettre 1000 $. Les golfeurs ont donné ci et là sur le parcours un autre 250 $. Mais le fait d'armes a été les enchères de fin de soirée, marquée par la volonté sincère de nos membres d'appuyer la cause choisie par l'AQMAT. Et c'est ainsi que la direction de Moulding & Millwork a consenti à verser 1250 $ de plus pour établir notre contribution totale à 2500 $.

Une fin qui donne espoir. Une espérance fondé sur le rapprochement, sur la ressemblance, sur des lendemains plus chantants que ceux qui incitent au clivage et à l'incompréhension...