lundi 15 décembre 2008

La crise a les épaules larges

Alors que la grande faucheuse économique avance à mesure que les journées racourcissent, il ne se passe pas 24 heures sans que cette fin d’année soit pimentée d’attaques contre les profits que font nos commerçants.

Non seulement le tandem Visa et MasterCard persiste-t-il dans ses intentions d’augmenter de l’ordre de 40 % les frais facturés aux marchands qui acceptent leurs cartes, mais l’odieux a été atteint alors qu’il vient d’augmenter les frais d’intérêts exigés des consommateurs. Compte tenu des faibles taux bancaires, voilà un geste qui me semble difficile à accepter.

Un autre jour de la semaine, c’était le lobby des marchés d’alimentation qui mène la charge pour que les heures d’ouverture soient toujours plus longues. Quel meilleur moyen de décourager l’entrepreneuriat au profit des immenses magasins anonymes! Nos membres, essentiellement des PME dont plusieurs entreprises familiales, nous demandent avec raison d’agir dans un souci d’équité, pas d’égalité. Autrement dit, l’idée n’est pas tant de permettre à tous les magasins d’ouvrir à toute heure que d’y autoriser ceux qui le désirent, les dépanneurs notamment, tout en leur interdisant de vendre autre chose que de l’alimentaire.

Aujourd’hui, c’était le tour des camionneurs, qui menacent d’exiger une surprime de leurs entreprises clientes, dont plusieurs sont membres de l’AQMAT, sous prétexte que leurs véhicules sont ralentis dans la congestion routière qui sévit dans le grand Montréal. Comme si une plus grosse facture, ajoutée aux tarifications déjà augmentées en raison du prix du carburant et pas encore réajustée, allait avoir un impact positif sur le trafic urbain!

Vraiment, la politique sort des murs des parlements et la crise a les épaules larges en cette fin d’année.

Noël, c’est pas pour tout de suite.

mardi 9 décembre 2008

La tendance ne s’est pas maintenue…

J’ai attendu que l’élection québécoise se déroule, des fois qu’il se passerait des choses. Il s’en est passé. Et pas celles qu’on attendait. Plusieurs tendances ne se sont pas maintenues.

On ne renvoie généralement pas le même parti au pouvoir trois fois d’affilée. On l’a fait.

On a préféré des gouvernements minoritaires depuis quelque temps. Pas hier.

On n’avait jamais élu une femme chef de l’opposition officielle (à part dans nos couples!).

On a eu tendance à glisser nos votes vers la droite politique, ce qui avait donné de plus en plus de voix à des formations comme l’ADQ. Le vent vient de tourner.

Dans la même veine du changement, un parti radicalement de gauche, Québec solidaire, a gagné un siège historique au Parlement, représentant du coup le seul et unique changement de couleur politique sur l’île de Montréal.

Avant, les firmes de sondage nous donnaient un son de cloche assez juste, alors que cette fois, elles se sont généralement pas mal égarées.

Hélas! la seule tendance qui s’est maintenue en est une vers la baisse, en termes de nombre de votants. Plusieurs circonscriptions ont descendu sous la barre des 50 %. Notre démocratie a pris froid hier…

mardi 2 décembre 2008

« Il ne faut jamais gaspiller une crise grave »

De retour des Antilles néerlandaises, hormis la baisse du carburant que mon portefeuille a apprécié ce matin, les nouvelles sont comme le ciel : plutôt sombres. Je pense bien que tous les Canadiens, à part peut-être monsieur Harper, savent que la récession qui sévit chez nos clients et voisins américains sen vient. Les consommateurs se feront plus rares, du moins vont-ils faire des achats plus réfléchis qu’impulsifs.

Raison pour laquelle il nous faut profiter de la crise pour réviser les objectifs, les modes de fonctionnement et les processus décisionnels de nos entreprises. Le titre de ce blogue est en fait une phrase lancée par Rahm Emmanuel, nouveau directeur de cabinet du président élu Barack Obama. Elle demande relecture par sa métaphore; il y est suggéré d’utiliser cette époque pour agir subtilement et non pas bêtement « couper dans le gras ».

En récession, trop d’entreprises se contentent de solutions faciles : réduire les budgets de marketing et procéder à des mises à pied. Ce sont là des gestes draconiens qu’il faut poser en tout dernier ressort. Au préalable, il convient, je crois, d’être plus créatif que jamais, d’oser imaginer son organisation autrement, en focalisant son attention sur les besoins réels à combler chez nos clients, nos fournisseurs, nos employés et nos actionnaires ou bailleurs de fonds.

Souvenez-vous que vous n’êtes pas seuls. On est dans le même bateau. Et cette fois, ce n’est pas une croisière! Nous sommes à bord d’un catamaran, avec de la houle partout et des gens qui paniquent.

Malgré tout, prenez le temps de vous projeter dans le ciel pour embrasser l’ensemble de votre situation et développer une nouvelle vision. Recevez et appréciez les idées de vos proches collaborateurs. Voyez vos employés, vos fournisseurs, vos clients et même certains de vos concurrents comme vos propres coéquipiers. Alors seulement pourrez-vous sentir les vents nouveaux et découvrir de plus beaux horizons qu’auparavant. Et par conséquent, des manières innovatrices de hisser vos voiles.

N’est-ce pas ce qu’un Obama par génération est supposé nous inspirer?

À moins que ce soit simplement la poésie des lendemains de vacances qui m’habite...

lundi 10 novembre 2008

Syndicat de crise

Je savais que j’attirerais votre attention par ce titre, vous, patrons et dirigeants, que le mot « syndicat » intrigue toujours. Mais saviez-vous que l’ADMACQ est un syndicat?

Selon tous les dictionnaires, un syndicat est un « groupement à la défense d’intérêts professionnels ». Si c’est le plus souvent ceux d’employés, dans notre cas, ce sont les intérêts des entreprises, plus précisément les quincailleries, les centres de rénovation et l’ensemble des agents manufacturiers, distributeurs et fabricants qui les fournissent en produits et services qui nous donnent une raison d’exister.

Vous savez sans doute que notre Campagne de renouvellement/recrutement bat son plein depuis quelques jours. Notre objectif est élevé : obtenir un taux de confiance de 90 %. C’est plus que ce que récolte n’importe lequel des chefs de partis politiques au Québec!

La réception est excellente pour le moment. Sauf pour les plus fragiles, financièrement parlant; ces entreprises qui, par l’état de leur trésorerie ou par l’importance de leurs activités avec les États-Unis, se trouvent en danger depuis les crises sur les fronts de l’immobilier et du crédit tout à la fois.

Pourtant, un syndicat, de gauche ou de droite, c’est surtout utile en temps de crise, pour ne pas dire en temps de guerre. Car c’est quand les commandes de clients se font plus rares ou lorsque nos fournisseurs resserrent leurs conditions de vente ou de livraison de leurs marchandises que nous avons le plus besoin d’information marketing et financière, de conseils de management pour « faire plus avec moins », de représentation économique et politique… et de solidarité entre les membres d’une même communauté d’affaires.

Me voyez-vous venir avec mes gros sabots? Peu importe que votre entreprise se sorte assez bien de la récession ou qu’elle subisse celle-ci durement, dans un cas comme dans l’autre, vous avez raison de demeurer avec l’ADMACQ!

Ironiquement, qui suis-je pour solliciter votre loyauté, moi qui justement vous abandonne avec votre novembre gris au profit de vacances...

C’est pour mieux vous revenir (comme disait le le Grand Méchant Loup au Petit Chaperon rouge). En effet, je vous reviens avec l’édition de L’Xpress du 1er décembre.

lundi 3 novembre 2008

Entre deux ou trois campagnes...

Michel Colucci, mieux connu sous le nom d’artiste Coluche, reste l'un des comiques préférés des Français vingt ans après sa mort.

Caustique, impoli, dérangeant, il est un artiste aux multiples facettes, lui qui a fréquenté les milieux du cabaret, du cinéma et de la chanson, avant de se frotter à la politique en 1981 et au monde associatif en fondant les Restos du Cœur. Son incursion dans la campagne présidentielle est actuellement adaptée au cinéma.

Étant donné qu’on sort des fédérales, qu’on entre par procuration dans celles des États-Unis et que le premier ministre du Québec semble de plus en plus enclin à déclencher des provinciales sous peu, rions un peu avec Coluche dont voici quelques pensées :

Je ferai aimablement remarquer aux hommes politiques qui me prennent pour un rigolo que ce n’est pas moi qui ai commencé.

Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques, mais ils les répètent, c’est pire!


Les sondages, c’est pour que les gens sachent ce qu’ils pensent.

Le plus dur pour les hommes politiques, c’est d’avoir la mémoire qu’il faut pour se souvenir de ce qu’il ne faut pas dire.

lundi 27 octobre 2008

Bien au-delà d’un simple changement de nom

Plus les semaines avancent, plus j’en apprends sur cette industrie à la fois forte et fragile qu’est celle de la quincaillerie et des matériaux de construction.

Plus les heures avancent, plus on constate à quel point la planète est devenue un seul marché, fait d’interdépendances : les cotes boursières, la valeur de notre dollar, le prix des matières premières et celui du carburant y jouent au yoyo le plus sérieusement du monde.

Mon récent séjour à Toronto et la préparation d’une première tournée des régions du Québec éclaircissent de plus ou plus le chemin qu’il nous faut prendre ensemble, sous l’égide d’une association forte et unie, pour promouvoir nos membres aux yeux des consommateurs et des entrepreneurs, et les défendre devant une concurrence exacerbée et une économie aux rebondissements plus extrêmes qu’avant.

Vivement un vote final sur le nouveau nom que doit porter l’ADMACQ, représentant tous les joueurs de l’industrie, pour sauter sur la patinoire. La vraie saison ne fait que commencer.

P.-S. : Si vous n’avez pas encore donné votre opinion sur le nouveau nom de l’ADMACQ, cliquez ici.

lundi 20 octobre 2008

Finie la politique, place à l’économie!

Trois élections fédérales en moins de cinq ans, c’est assez. Occupons les fonds publics et notre énergie à mettre en place les meilleures actions pour sortir le mieux possible de la récession qui s’amorce.

Le premier ministre Harper a annoncé le dépôt d’un mini-budget avant la fin de novembre. La fenêtre est donc ouverte pour nous, l’ADMACQ et nos quatre associations sœurs, pour actualiser vos demandes devant le Comité permanent des finances de la Chambre des communes.

Voici, entre autres, ce que nous réclamerons en votre nom :
- un contrôle serré des dépenses pour éviter de retomber dans la spirale des déficits budgétaires;
- un encouragement financier pour les acheteurs d’une première maison;
- la réduction de moitié de la taxe d’accise fédérale sur le diesel;
- l’assurance que l’impôt personnel est fixé à des taux compétitifs à l’échelle mondiale;
- le maintien des programmes Ecoénergie et Energie Star, la création de nouveaux incitatifs pour les acheteurs d’appareils de chauffage et de climatisation peu énergivores ainsi que la prolongation des avantages concédés aux acheteurs de véhicules économes d’énergie au-delà de l’échéance actuelle de mars 2009;
- une vigie pour veiller à ce que les grands de l’industrie du pétrole et du gaz paient leur juste part d’impôts et de taxes par rapport à la contribution des PME;
- le leadership d’un processus d’harmonisation des taxes de vente de toutes les provinces;
- une attention particulière aux difficultés rencontrées par nos manufactures et l’industrie forestière depuis la hausse du carburant.

Maintenant que je me relis, je ne suis pas sûr que mon titre soit bon. Parce que j’ai beau tenter de parler d’économie, on en revient encore à la politique!

jeudi 9 octobre 2008

De grâce, votez!

Une action de grâce est une attitude de reconnaissance envers le créateur ou la nature, selon ses croyances.

Or, je vous sais fort occupés. Je vous sais aussi responsables envers vos employés à qui vous accorderez le temps nécessaire pour aller voter. Mais vous, prendrez-vous le temps d’exercer votre droit de citoyen et de gens d’affaires? N’est-ce pas là le geste symbolique par excellence pour témoigner de votre reconnaissance de vivre dans un pays, somme toute, parmi les plus démocratiques du monde?

La campagne a été si brève – bien qu’elle m’ait semblé traîner en longueur! – du moins, annoncée si tardivement, que l’ADMACQ n’a pu mobiliser les troupes autant que nécessaire. Alors votez pour le candidat dont le parti vous semble pouvoir ou vouloir le mieux protéger vos valeurs et vos intérêts.

On a déjà eu l’occasion d’écrire les mesures qui nous tiennent à cœur comme appuis au secteur de l’habitation :
• maintenir des taux d’intérêt bas afin de prévenir toute crise semblable à celle qui sévit aux États-Unis;
• encourager la confiance des consommateurs;
• permettre l’utilisation des économies REER par les personnes du troisième âge pour financer des mises à niveau résidentielles;
• augmenter le montant qui peut être retiré des REER selon le Régime d’accession à la propriété;
• permettre l’utilisation des économies REER pour financer des réparations et des rénovations résidentielles;
• rattacher le remboursement des TPS/TVQ pour habitations neuves à l’indice des prix des logements neufs.

À chacun de vous, dans l’isoloir, ou avant, de réfléchir au député et au parti que vous pensez être les plus disposés à soutenir nos revendications des mois à venir.

Bon congé, bonne élection! L’Xpress vous revient le lundi 20 octobre.

lundi 6 octobre 2008

Le pourquoi d’un oui à un nom

Quelqu’un m’a dit qu’un nom ou l’autre, ça revient au même. Il s’interrogeait sur le bien-fondé pour l’ADMACQ d’actualiser son nom. Cet intervenant était un propriétaire de centre de rénovation, alors bien sûr que l’appellation actuelle, « l’Association des détaillants de matériaux de construction du Québec », le satisfait. Ce sont les autres, ceux qui sont soit des détaillants de produits autres que les matériaux de construction, soit des entreprises qui ne vendent pas au détail (distributeurs, fabricants, etc.), pour qui il nous faut trouver un nom plus représentatif de l'industrie entière que notre association sectorielle représente.

La partialité de notre nom actuel explique sans doute pourquoi nous comptons beaucoup moins de fabricants que les quatre autres associations semblables dans le reste du Canada, lesquelles ont vu à faire évoluer leur nom d'organisme. Ainsi, en décembre dernier, nos collègues de Colombie-Britannique faisaient sauter la particule « retailers » de leur nom pour représenter équitablement tous les joueurs en devenant la Building Supply Industry Association. Même chose en Ontario, où notre association sœur, qui s'appellait Ontario Retail Lumber Dealers' Association, est devenue la Lumber and Building Materials Association of Ontario.

L'impact d'un mauvais nom ou d'un nom qui ne rend pas justice est multiple et peut être grave.

Notre nom actuel envoie un message erroné aux gouvernements et aux médias ainsi qu’aux autres associations aux yeux desquels il nous faut gaspiller salive et encre pour expliquer que plus de la moitié de nos membres ne sont pas des détaillants de matériaux de construction. En effet, près de 300 sont plutôt des quincailleries et plus de 200 sont des distributeurs ou des fabricants.

Les noms d’organismes comme d’entreprises doivent être de leur temps, d’où la nécessité de les actualiser lorsque le moment est opportun. Le 11 juin 1940, les fondateurs de notre organisme avaient jugé pertinent de baptiser le groupe « l’Association des détaillants de bois ». Idem dans l’autre langue. C’était normal : d’une part, les lois encadrant l’usage du français comme langue unique n’existaient pas et, d’autre part, presque aucun autre matériau n’était en vogue à l’époque. Puis on est devenus, en 1977, l’Association des détaillants de bois et de matériaux de construction du Québec, avant d’être rebaptisés, au congrès de 1982, sous notre nom actuel.

Or, depuis les 25 dernières années, il s’en est passé des choses. La prise de conscience à savoir que nous devons rendre tous les maillons de la chaîne à la fois forts et solidaires plutôt que de défendre en vase clos le seul intérêt des marchands a été graduelle, au rythme où l’on comprenait aussi que la terre était petite et ronde, et que nous y étions tous interdépendants.

Les cinq noms qui vous sont soumis ont le mérite d’adresser un message clair tant aux fournisseurs, pour qu’ils se sentent bienvenus de devenir membres aux côtés de leurs détaillants, qu’à l’intention des gouvernements et des médias, pour qu’ils perçoivent notre réalité, celle d’une association sectorielle dont les acteurs se parlent, négocient et font consensus sous son égide.

Lequel choisir? Celui qui, pour vous, s’écrit le plus facilement, sonne le mieux à l’oreille et s'énonce le mieux à l’oral.

Alors en octobre, comme les chefs de partis fédéraux, on attend vos votes. Cliquez sur le bouton « Sondage » pour donner votre préférence.

lundi 29 septembre 2008

Comment vous appelez-vous?

Dites-moi votre nom, je vous dirai qui vous êtes…

Peut-être êtes-vous un marchand de matériaux de construction. Mais peut-être non plus. En fait, il y a autant de chances que vous soyez plutôt un détaillant en quincaillerie, ou encore un fabricant ou un agent manufacturier, ou bien une firme de services à l’industrie. Toujours est-il que vous êtes tous membres de l’ADMACQ sans pour autant que vous vous retrouviez dans le nom de notre association.

ADMACQ, pour ceux et celles qui l’ignorent, veut dire « Association des détaillants de matériaux de construction du Québec ». Les mots « association » et « Québec » sont évidemment là pour rester. Mais comment inclure les autres membres qui ne sont ni marchands ni dans les matériaux de construction?

J’imagine qu’on peut tous se mettre d’accord sur le fait qu’on ne va pas changer notre nom pour l’AMDFESIQMCQ : l’Association des marchands, des distributeurs, des fabricants et des entreprises de services à l’industrie de la quincaillerie et des matériaux de construction du Québec. Ce serait certes politiquement correct, mais pas du tout marketing.

Alors il faut se rabattre sur une formule plus « punchée », quoique la plus englobante possible afin que tout le monde y trouve sa place.

Cinq propositions vous sont soumises en guise de sondage du mois d’octobre. Elles sont diffusées dans l’Xpress d’aujourd’hui ainsi que dans les éditions des lundis 6, 13, 20 et 27 octobre. Prenez deux minutes pour donner votre avis.

N’oubliez pas de penser à l’acronyme, qu’on utilise plus souvent que le nom complet de l’organisme.

Bon début d’automne!

lundi 22 septembre 2008

À la veille de la conscription

Le temps de la conscription − vous savez, cette époque où l’État venait cueillir des forces fraîches parmi les civils pour renflouer ses troupes − semble révolu. N’empêche, je me sens comme prêt à faire la guerre.

Sur lequel des fronts dois-je combattre?

Celui, économique, de préparer les membres à affronter le mieux possible la crise économique dont on entend les bruits de grosses bottes dans au moins deux secteurs névralgiques pour notre industrie : l’immobilier et le crédit ?

Celui, politique, et à très court terme, de profiter de la campagne électorale pour améliorer notre sort d’entrepreneurs et de créateurs d’emplois aux yeux des futurs élus fédéraux?

Celui, corporatif, de mobiliser les troupes derrière une planification stratégique 2009-2013 totalement révolutionnaire et décapante pour vos relations avec les consommateurs, les bannières et les fournisseurs?

Ou celui, bassement logistique, de me trouver des pneus d’hiver au plus c... avant la pénurie annoncée?

Devoir livrer bataille sur tous les fronts me semble suicidaire, d’autant plus que ma mémoire me rappelle que généraux comme valeureux soldats ont toujours perdu en agissant ainsi.

À défaut de choisir, j’agirai dans l’ordre chronologique. D’abord l’élection à prendre à bras-le-corps, car elle aura eu lieu avant les neiges, du moins je l’espère. Notre stratégie vous sera proposée dans le prochain numéro de l’Xpress. Puis les pneus. Parce qu’il faut quand même m’équiper pour aller souvent vous voir, vous qui demeurez aux quatre coins du Québec. Quant à la planif, ne s’appelle-t-elle pas 2009-2013? Alors j’ai amplement de temps, l’automne commence tout juste aujourd’hui.

Quand on prend les choses − et les guerres − une à la fois, on y arrive toujours.

Bon automne chargé à tous!

lundi 15 septembre 2008

Après Gustav et Ike, Krach (économique) va nous frapper

Pendant que les États du Sud sont coup sur coup éprouvés par Gustav et Ike, un autre genre de tempête devrait nous frapper dans les mois à venir : une crise économique majeure, peut-être même ce que les économistes appellent un krach.

Si on ne veut pas trop se serrer la ceinture, ce sont les coudes qu'il faudra se serrer.


***

Je regarde ce que j’ai dans les deux mains. D’abord, je m’inquiète. Puis, après réflexion, je me réjouis.

Dans l’une, les pronostics des économistes et des éditorialistes convergent : le pétrole et le crédit immobilier fomentent la pire crise économique des deux dernières décennies. Dans l’autre, les résultats de notre sondage de planification stratégique traduisent déjà la difficulté de nos marchands et de leurs fournisseurs de conserver des marges de profit acceptables.

Si c’est ainsi aujourd’hui, imaginez demain quand le pouvoir d’achat des consommateurs s’élimera plus sérieusement…

Faut-il envisager de se serrer la ceinture? En dernier ressort, oui. Mais avant de tirer cette ultime cartouche, il faut se battre. Tout se jouera sur nos capacités de gouverner nos entreprises avec un meilleur sens de la parcimonie, doublé d’une vision claire de ce dont nos clients ont réellement besoin. Car il faut éviter de couper là où ça leur ferait mal.

L’hypothèse à solutionner a au moins le mérite d’être facile à énoncer : comment améliorer sa marge de profit alors qu’une crise s’annonce?

L’ADMACQ, je le pressens, sera plus nécessaire que jamais dans les mois et années à venir, et ce, sur trois plans complémentaires :

Pour proposer des programmes vous permettant de réduire vos coûts d’exploitation; l’annonce aujourd’hui de la renaissance de notre mutuelle de santé et sécurité au travail, qui battait de l’aile, est un premier pas dans cette direction (lire l’article dans l’Xpress d’aujourd’hui, sous la rubrique « Se défendre »).

Pour se tenir debout devant toute intention gouvernementale de surréglementer ou, au contraire, d’abandonner les dirigeants de PME à leur triste sort. Mieux encore, en campagne électorale, c’est le temps ou jamais d’obtenir de meilleures conditions pour faire affaire.

Pour partager les bonnes pratiques de gestion entre membres et mettre ceux-ci en relation avec des experts, échanges aptes à créer les débats nécessaires à l’identification de pistes de solution à nos problèmes si semblables. D’où, vous l’aurez deviné, le retour de colloques et séminaires sur les sujets les plus chauds, d’où aussi un contenu éditorial dans le magazine Quart de Rond de plus en plus près de l’actualité et du quotidien vécu par nos membres.

Toutes bannières confondues, quincailleries et centres de rénovation, leurs fournisseurs inclus, doivent plus que jamais s’inspirer des villes et régions tropicales qui apprennent à braver les tempêtes et s’en sortent mieux préparées que d’autres. Armons-nous d’intelligence, de confiance et de solidarité pour non seulement « passer au travers » dans un instinct de survie, mais mieux encore, sortir plus forts de cette inexorable crise.

« L'adversité rend aux hommes toutes les vertus que la prospérité leur enlève »

Eugène Delacroix

lundi 8 septembre 2008

Les journées ne se ressemblent pas...

Elles se suivent, les journées, mais ne se ressemblent pas.

Un jour, on achète une carte mensuelle de transport en commun, puis le lendemain le prix de l'essence se met à chuter.

Un été, on nous dit de fuir le soleil puis, la saison suivante, la dose de vitamines qu'il représente semble une panacée.

Un soir, on connaît tous Sarah Palin et sa capacité de brouiller la carte électorale, alors que le matin même, personne ne pouvait nommer la gouverneure de l'Alaska.

Une semaine, on nous dit d'éviter les fromages au lait cru puis, la semaine suivante, on apprend que ce sont les pasteurisés où crèchent les méchantes bactéries.

Un vendredi, il fait 32 Celcius sous un soleil caribéen, le lundi suivant, il fait gris londonien et à peine 10 degrés.

Sans compter ce dollar canadien dont on ne sait plus s'il se maintiendra haut ou si le naturel reviendra l'abaisser.

Comme tout bouge, et vite! Vraiment, l'instabilité est la nouvelle marque de commerce. Il faut demeurer alerte, prêt à stopper les machines ou à virer à 180 degrés sans préavis. L'avenir semble appartenir aux plus souples d'entre nous.

En revanche, il y a une constante : c'est la routine. Qui jamais plus ne nous atteindra.

dimanche 31 août 2008

Élections plurielles

Chers membres et amis,

Selon toute vraisemblance, dans l’ombre des élections américaines ultra-médiatisées, se profilent des élections fédérales. Ce sera en octobre 2008, au lieu de janvier 2010, comme le prévoit pourtant la loi fixant à tous les quatre ans la tenue d’élections générales.

Il nous faut donc être prêts tout de suite à non seulement défendre nos positions, mais aussi à attaquer : défendre les valeurs d’entrepreneuriat qui nous sont chères et attaquer sur les fronts qui vous préoccupent le plus.

On ne frappera pas sur tout ce qui bouge. Comme syndicat patronal, notre intervention se concentrera sur les priorités que les nombreux participants à notre sondage ont clairement identifiées :

− D’abord se pencher sur la réduction des marges de profit. La question à se poser sera de définir en quoi l’environnement législatif actuel et souhaité au niveau fédéral pourrait nous aider à dégager de meilleures marges.

− Ensuite, on évaluera la possibilité de soumettre aux candidats députés et aux chefs des partis deux de vos principales inquiétudes, bien qu’à première vue, elles ne soient pas en lien direct avec la politique. D’une part, il s’agit de la concurrence de plus en plus vive que les Wal-Mart, Canadian Tire et autres généralistes livrent à nos quincailleries, à nos centres de rénovation et à nos centres de jardinage et ,d’autre part, de la concentration croissante des bannières. Devons-nous, en tant que garant de l’intérêt des marchands et des manufacturiers, assister passivement à ce double phénomène ou pouvons-nous agir sur des lois du marché et inciter nos acteurs politiques à intervenir? Le mois de septembre nous servira de temps de réflexion...

− L’autre sujet, récurrent celui-là, qui continue de vous hanter concerne le curieux paradoxe entre le taux de chômage élevé et la difficulté de trouver des employés.

− Enfin, s’ajoute aux enjeux que nos répondants ont soulevé celui de la nouvelle crise du prix du carburant. Pendant que nos collègues de l’industrie forestière revendiquent un allègement fiscal pour leurs membres, que doit faire l’ADMACQ et ses consœurs des autres provinces pour que nos membres fabricants et distributeurs négocient en douceur ce virage semble-t-il obligé vers des intrants essence et diesel de plus en plus élevés?

À ce portrait des batailles à mener, je me permettrai d’ajouter, l’actualité me l’impose, celle de l’imputabilité des marchands par rapport à d’éventuelles maladies, blessures ou décès qui pourraient être provoqués par la mauvaise utilisation d’un produit ou par la vente d’un produit qui s’avérerait défectueux ou nocif. Je rappelle que le gouvernement fédéral a déposé un projet de loi (C-52) qui aurait pour effet, s’il devient loi, de coresponsabiliser les détaillants à la suite d’un préjudice que subirait un consommateur. Imaginez que la crise actuelle engendrée par Maple Leaf pourrait permettre aux familles des victimes de poursuive le magasin où a été vendue la viande contaminée! Des poursuites sans fin, dignes des pires téléréalités américaines, se mettraient en branle.

Nous qui vendons des insecticides et des pesticides, des outils coupants, des matériaux potentiellement dangereux ne serait-ce que parce qu’ils sont lourds, et bien d’autres articles représentant un certain danger, pourrions faire l’objet de poursuites. C’est insensé et inacceptable. Il faut se battre contre l’adoption de ce projet de loi pour qu’il meure en campagne électorale.

Alors que la permanence pensait avoir un automne doux, pour ne pas dire un été indien, propice à la rédaction tranquille de son plan quinquennal, voilà qu’il nous faut tout de suite appliquer ce que nos sondés attendent de leur association : une présence politique.

Je vais quand même, comme vous, suivre avec intérêt la lutte chez nos voisins du Sud. Mais le devoir m’appelle en direction d’Ottawa plus que d’Obama...

lundi 25 août 2008

151 : mission réussie!

Pour élever notre enquête de planification stratégique à un niveau scientifique, il nous fallait 150 réponses. J'avais demandé votre collaboration dans mon dernier billet. J'ai été entendu (et lu!). Nous avons reçu à ce jour 151 réponses. Merci.

On peut donc aller de l'avant avec l'analyse des données.

Toutes les réponses seront disponibles aux membres, qui pourront librement les commenter, cela à partir du 8 septembre.

Hormis vos réactions ad lib, une phase organisée de consultations sera mise en branle pendant quatre à six semaines. Car les chiffres et les pourcentages ne dévoilent jamais tout; il faut parfois échanger plus informellement avec les membres pour connaître les motifs qui les ont menés à répondre oui ou non à une question.

Et après, il y aura réflexion et concertation du conseil d'administration, puis la direction de l'ADMACQ diffusera son analyse de vos besoins et attentes, d'où découlera une vision pour la période 2009-2013, assortie d'un plan de match détaillé pour l'année à venir.

Avec la participation actuelle au regard du nombre de membres, nous obtenons une marge d'erreur de 10 %, valable 9 fois sur 10. Autrement dit, si 67 % des répondants sont en faveur d'une idée proposée, cela nous oblige à estimer que les non-répondants voient les choses différemment, à plus ou moins 10 % près, ce qui pousse le chiffre de départ (67) à 57 ou à 77. Cet exemple montre que de toute façon, la réponse serait claire et nette, aucune interprétation possible. Cependant, lorsqu'un oui ou un non frôlera les 60 %, il nous faudra être prudent au moment de la prise de décision. D'où l'à-propos des consultations en petits groupes.

Sur ce, je laisse Word et les lettres pour Excel et les chiffres!

vendredi 8 août 2008

Presque de l’olympisme

Convaincre au moins 100 commerçants et 50 fournisseurs membres de l’ADMACQ de répondre à un très long sondage de 45 questions, ouf! tout un défi, presque un marathon, de l’olympisme!

Mais on n’avait pas le choix. Si on veut interpréter les résultats avec une marge d’erreur raisonnable et avoir confiance dans nos décisions, il nous fallait atteindre ces deux plateaux.

Or, pour y arriver, il faut un dernier sprint. L’échéance que nous avions fixée, le 15 août, est prolongée jusqu'au dimanche 24. On a commencé avec les Jeux de Beijing, on va finir avec eux!

N'oubliez pas que quatre bons de 500 $ dans le restaurant ou l'hôtel de votre choix seront tirés parmi les participants.

Alors SVP, ceux et celles qui n’ont pas encore consacré la vingtaine de minutes nécessaires pour nous permettre d’orienter VOTRE association dans la direction que VOUS DÉSIREZ, profitez de ces Jeux olympiques pour faire l’effort supplémentaire qui fera toute la différence entre une simple enquête et un sondage scientifique.

Suivez ce lien et vous pouvez immédiatement remplir le questionnaire confortablement assis devant votre ordinateur : http://www.surveymonkey.com/s.aspx?sm=V4ZmR%2fg0zVVrfzW3mNogpw%3d3d#ql

Merci à l’avance.

lundi 4 août 2008

Scène 1, prise 2

La pluie est bonne pour la peau, semble-t-il. Alors, mon Dieu! que vous devez avoir bon teint.

Un excellent retour au travail à tous. Qu'il fasse beau dans le monde des affaires, c'est ce que je nous souhaite.

L'ADMACQ profite d'un état particulièrement fébrile en cette saison de sondage sur son avenir. Autant j'étais bien en vacances, autant j'étais impatient de lire vos réponses à notre questionnaire. Il y a tellement de nouvelles idées proposées et une grande diversité d'opinions sur nos propositions que nous prolongeons la période de réponse jusqu'à la fin août afin de réduire au minimum les erreurs d'interprétation.

Ce deuxième semestre de mon an un à la barre de l'association sera assurément ensoleillé, régénérant, lumineux, nonobstant ce que fera Dame Nature dehors.

Au boulot maintenant!

lundi 7 juillet 2008

Ne partez pas en vacances sans nous avoir répondu...

Seul billet de juillet, mais non le moindre. Vous convaincre de laisser clients et employés de côté pendant, disons, une vingtaine de minutes, le temps nécessaire pour remplir notre grand sondage qui porte sur l’avenir de votre association, l’ADMACQ, est le but avoué de ce billet particulièrement sérieux.

Pourquoi sérieux? Parce que l’ADMACQ est aux petits soins... intensifs. Ça veut dire quoi, me direz-vous? Que votre association, il faut s’en occuper, parce qu’elle est quasiment en panne. Elle a besoin de vos idées, de vos opinions, pour se présenter en 2009 dans une meilleure forme, avec une plus grande capacité de vous aider.

Vous pouvez imprimer le sondage à partir du lien dans l’Xpress ou utiliser l’exemplaire qui vous a été envoyé par la poste avec le magazine Quart de Rond de juillet-août, déjà chez vous ou qui le sera très bientôt.

Votre satisfaction comme membre de l’industrie de la quincaillerie et des matériaux de construction à l’égard des services et du rôle de l’ADMACQ composera la base d’information privilégiée pour élaborer la planification stratégique de notre association pour les cinq prochaines années.

Nous utiliserons d’abord les résultats du sondage pour apporter des améliorations à nos services existants, puis ils serviront à décider du développement de nouvelles prestations.

Si vous préférez répondre par téléphone, c’est avec plaisir que nous vous appellerons à votre convenance.

Nous vous remercions du temps que vous consacrez à cet exercice fondamental. Pour vous comme pour nous.

P.-S. La date limite est le 15 août 2008. Nous aurons le plaisir de faire tirer parmi les participants trois bons de 500 $ pour l’hôtel, le restaurant ou le centre de loisirs de votre choix.

lundi 30 juin 2008

Cette année, tout est Québec

Quatre centième anniversaire oblige, le point focal de toute l'activité est sur Québec.

Il y aura 144 chanceux qui vont pouvoir prendre part à l'édition Québec de notre Événement golf, laquelle se tiendra le lundi 15 septembre, au chic club de Lorette.

Je les qualifie de chanceux, car l'esprit festif qui nous habite déjà fait en sorte que l'animation sera chargée d'histoire. De beaux souvenirs en perspective. Pour ceux et celles qui ne tardent pas à s'inscrire, car ça commence aujourd'hui.

Les mauvaises langues disent que si on a reçu de la grêle à Sainte-Madeleine un 10 juin, imaginez ce qui nous tombera dessus à la mi-septembre à Québec! Pas de soucis, on a placé du nouveau monde au comité météo.

lundi 23 juin 2008

Voilà l’été (ah oui?)

Depuis le 21 juin, cest lété.

Vous navez pas remarqué?

Moi non plus.

Je croyais que cétait lautomne.

Fêtons la Saint-Jean, et on sen reparlera.

Bon congé.

lundi 16 juin 2008

C’est pas pour rien qu’on l’appelle l’Événement!

Des grêlons gros comme des balles de golf et des rafales de vent en diagonale qui entrent de partout dans les voiturettes. Un participant qui mange une balle à bout portant et voit une boule grosse comme un grêlon pousser sur son tibia. Alain Messier, président de Mur Design, intéressé par notre programme de bourses pour la relève en quincaillerie, qui nous apporte une magnifique toile pour mettre à l'encan. Michel Morin, du groupe Patrick Morin, sensible au geste de son fournisseur et désireux d'encourager l'initiative de l'ADMACQ, qui accepte de donner 7 000 $ pour la fameuse toile. Un cadre de BMR, Bruno Baldessari, qui entre la balle d'un seul coup justement au trou « Visez juste » commandité par son employeur. Ajoutons à cela le fait que 30 joueurs confirment 72 heures avant le départ pour porter le total à un honorable 276 golfeurs, un cocktail de trois heures sous le soleil en raison de la partie pourtant écourtée pour motif d'apocalypse, et maintenant je sais pourquoi notre tournoi se fait appeler L'Événement golf!

Dans les circonstances, comment s'étonner que le tout ait généré des bénéfices records? 36 000 $, 20 % de plus que la normale.

lundi 9 juin 2008

Les golfeurs et les autres

La saison est installée. Celle du golf et de ses veuves ou veufs. Si tout le monde patine, tout le monde pédale, tout le monde marche, tout le monde ne golfe pas.

Demain, derrière les inévitables roulottes mobiles, ou plutôt immobiles, qui bordent la 20 depuis les années quarante à Sainte-Madeleine, sur un site d'une beauté insoupçonnée, près de 300 membres s'adonneront à leur sport entre amis et collègues, à l'occasion du traditionnel Événement golf de l'ADMACQ. Pendant ce temps, un grand segment de nos membres tournera le dos à cette occasion de réseautage et de détente estivale parce que peu ou pas intéressé aux petites baballes blanches à taper à coups de bois et de fers.

C'est la triste dychotomie du golf. Faut-il pour autant se résigner tel le croyant devant la Fatalité? Pas mon genre.

Réagissons.

Annonçons.

En 2009, promis, juré, mais pas craché (c'est pas beau), l'ADMACQ proposera au moins un autre get together destiné à tous ces non-golfeurs qui peuplent notre industrie et méritent tout autant qu'on s'occupe de leurs besoins de réseautage. On fera quoi? Course automobile, tennis, soccer? Je l'ignore. Une croisière sur le fleuve, un 5 à 7 dans un lieu branché? Je vous dis que je ne sais pas, pour le moment; le grand sondage qui se prépare nous fournira sinon des réponses, du moins de bonnes pistes.

Ce qui ne nous empêchera nullement, en parallèle, de tenter la conversion de nouveaux joueurs en ajoutant une initiation au golf avec un pro, complétée d'un neuf trous des plus conviviaux. Voilà une formule qui permettra à tout le monde, novices et femmes inclus, de manger ensemble le soir après une journée qui, pour une fois, ne nous aura pas divisés en deux clans.

Ainsi, à pareille date l'an prochain, ce blog aura pour titre : Les golfeurs, les nouveaux golfeurs... et les quelques autres!

lundi 2 juin 2008

Sécuriser pour mieux glisser sur l’eau

Puisque juin a été thématisé « Mois de la sécurité », parlons-en. Parce que j'ai l'impression que vous, les détaillants, travaillez toujours si fort et si longtemps qu'il vaut la peine de colmater les trous dans votre embarcation afin que chaque effort déployé serve à vous faire avancer vraiment plutôt qu'à éponger coûts et coups.

Je vais d'abord vous matraquer avec deux chiffres, histoire de vous savoir là, ébranlés, mais bien concentrés sur mon propos : chaque jour qu'ouvrent les commerces de détail au Québec, les employés vous usurpent pour une valeur dépassant le million de dollars. Pendant ce temps, vos clients vous volent pour presque un million de dollars en valeur de marchandise.

De quoi se décourager collectivement d'être marchand!

Et dire que le Canada se classe parmi les meilleurs pays au monde en termes d'éthique. Je n'ose pas imaginer l'ampleur des pertes économiques qui prévalent dans les pays plus cow-boys!

Les montants indiqués n'incluent pas les frais supplémentaires d'assurances causés par de tels délits, ni le coût de roulement du personnel que tout cela provoque. Sans parler du revers de la médaille de la sécurité, je veux parler de la santé et de la sécurité de vos employés, avec ce que cela engendre de frais de cotisation à la CSST et autres coûts d'avantages sociaux.

S'agissant ici du blogue, je resterai superficiel. Je n'entrerai pas dans les conseils ni dans les actions que l'ADMACQ caresse de poser pour vous aider, d'une part, à sécuriser vos magasins et, d'autre part, à réduire vos cotisations à la CSST par un meilleur programme de prévention et un suivi plus serré des réclamations. Les pages appelées « Zone rouge » du magazine Quart de Rond iront, elles, au fond des choses.

Je m'en tiendrai à vous souhaiter de trouver durant ce mois de juin, malgré l'effervescence de la saison, quelques heures pour colmater les brèches de votre sécurité commerciale et peaufiner votre approche de la prévention des accidents de travail.

C'est trop bête de faire du surplace.

lundi 26 mai 2008

Partir ou rester?

Comme une grande partie des Québécois, vous vous demandez et moi aussi  si vous irez du côté des États-Unis pour vos vacances dites « de la construction ». Le cœur, le portefeuille et la montre balancent.

Côté cœur, on veut tous encourager nos belles régions. Les aubergistes déploient leurs offres, qui nous semblent toujours un peu salées, non? C'est comme si payer une chambre 150 $ la nuit était normal en Europe, mais dur à avaler pour qui voyage dans son propre pays. Le vrai problème, de toute façon, demeurera toujours Dame Nature, rarement de notre bord... de la frontière.

Pour le portefeuille, cest bien embêtant. Lessence est tellement chère maintenant. En revanche, notre dollar fort sapprécie chez nos voisins. Véritables as de la promo, ils cultivent lart ou la technique pour déstabiliser nos bonnes intentions de faire le tour du Québec.

Il reste le facteur temps. Les histoires dhorreur entendues autour des attentes aux postes frontaliers me portent sérieusement à ne vouloir circuler que chez nous.

Et si je planifiais les vacances comme un projet au travail? En commençant par le commencement. Cela veut dire minterroger sur ce que mes proches et moi voulons vraiment vivre. Cerner limpact attendu des vacances peut me montrer le chemin à emprunter; litinéraire simposera possiblement de lui-même après un tel exercice.

Je pense quune fois que je saurai précisément ce dont jai le goût, il me sera aisé de déduire le budget et la durée de voyage que mes conditions peuvent permettre.

Ce qui me permet de conclure sur une lapalissade quaurait pu déclamer le joueur et coach de baseball Yogi Berra : « Si tu ne sais pas ce que tu veux, tu ne sauras jamais si tu las. »

mardi 20 mai 2008

Il suffit parfois de peu de choses pour tout changer dans une relation...

Cest fou comme un détail peut changer une vie! Je me souviens, ma femme aussi elle se souvient hélas! de tout de ces vacances sur la côte catalane, à demi ratées, parce que javais confondu essence et diesel; lAlfa Romeo navait pas appréciée du tout. Le garagiste-dépanneur, lui, oui.

Un autre jour, jétais entré dans New York, à minuit, par le mauvais pont, celui quil faut éviter à tout prix, le George-Washington, je crois. Même avec les vitres remontées, les portières verrouillées, les consignes données à toute la petite famille de ne regarder ni à gauche ni à droite, on sentait nos vies en otage.

Cest mu par une distraction sans doute de même mouture que javais malencontreusement cliqué ou oublié de cliquer sur un petit bouton, ce qui ma amené à croire que vous ne vouliez pas me parler depuis que je vous blogue. 

Alors que les statistiques constataient que vous me lisiez, vos silences faisaient naître le doute. 

Naviez-vous rien à me dire? Mes propos vous laissaient-ils de glace malgré la fonte printanière? Je devenais inquiet. État rarissime.

Cest maintenant réglé. Jai coché les bonnes cases, vous permettant de décocher les bonnes phrases.

Oups! jy pense. Si je ne reçois rien à partir de maintenant, comment devrais-je alors interpréter votre non-action?

Alors je vous en prie, soyez un ou deux, à chaque blogue, à raconter tout ou rien, un mot. On saura ainsi que ça clique entre nous. Technologiquement. Ce sera déjà ça.


lundi 12 mai 2008

Phase deux

Maintenant que lassemblée générale annuelle des membres a eu lieu, quun nouveau conseil dadministration a été élu, quun premier congrès des cinq associations oeuvrant au Canada pour les quincailleries et les centres de rénovation sest également tenu, on peut dire que jentre dans une deuxième phase.

La première aura duré cent jours. Quelques nuits aussi. Période d'apprivoisement mutuel des membres, des administrateurs, des annonceurs, des employés, des collaborateurs et de moi-même. On se connaît maintenant. Assez en tout cas pour ramer dans le même sens.

Je suis arrivé avec quelques idées, surtout des principes, que jai délicatement imposés, ou virilement suggérés (!), et sen est suivie une ronde dadaptation à la réalité de lADMACQ. Car comme le veux ladage : « Chez nous, cest jamais pareil. » On sait que tout est plus universel quil n’y paraît, mais il faut bien respecter la résistance naturelle au changement et le droit de tous à la différence...

Toujours est-il que lAGA (lassemblée générale annuelle) sest déroulée le 7 mai dans le magnifique hôtel Le Capitole, chargé dhistoire, au pied de la porte Saint-Jean à Québec. Pour la première fois depuis des lunes, apparemment, nous avions le quorum : 30 membres votants étaient représentés conformément à nos règlements.

Les états financiers ainsi que les commentaires du secrétaire-trésorier sont disponibles sur le Quart de Rond Xpress diffusé aujourdhui. Léger excédent des revenus sur les charges; on a la tête au-dessus de leau, on peut respirer, alors ça va aller.

Jai été heureux de constater que tous les administrateurs sortants ont accepté demblée de renouveler leur mandat et que du sang neuf a été ajouté en les personnes de Pascal Bouchard, de Bell Solutions daffaires, et Gaëtan Picard, dICC Technologies. Bienvenue à vous deux et bonne continuité aux autres.

Les 8 et 9 mai ont été débordants déchanges fructueux entre les directions des cinq associations de détaillants : ABDSA dans lAtlantique, ADMACQ bien sûr, BSIA en Colombie-Britannique, LBMAO en Ontario et WRLA dans les Prairies. Nos quatre pendants étant tous en meilleure santé financière que nous, avec plus de membres, beaucoup plus dactivités et dengagement dans leur communauté daffaires, que je dois vous dire avoir surtout passé du temps à prendre des notes et à poser des questions quà prendre la parole...

Aujourdhui, on passe en deuxième vitesse.

Je sais ce que les autres font et quon a négligé depuis au moins dix ans. Je pense aussi savoir par quel chemin my rendre, ou plutôt vous y conduire. Toutefois, pour éviter de se perdre en route ou de se tromper carrément de direction, jentre de plain-pied en période de sondage, de test, de proposition, avec vous, membres comme non-membres.

Oui, vous avez bien lu : il mintéresse autant de savoir pourquoi vous êtes membre actuellement que les raisons pour lesquelles vous nêtes pas ou plus membre de lADMACQ.

La deuxième phase durera aussi à peu près cent jours. Et quelques nuits dinsomnie, cest sûr. Car il y aura des choix déchirants à faire. Vous voulez des exemples?

- Tenir ou ne pas tenir un salon? Oui, oui, jai bien dit « un salon ». Vous savez, le genre dévénement que toute association a normalement, mais que nous navons plus depuis dix ans.

- Sengager ou non dans la formation des membres? Et si oui, aller ou non jusquà la certification de leurs compétences?

- Faire renaître un congrès et, si oui, avec un gala reconnaissant nos meilleurs commerces et nos meilleurs employés ou non?

- Soumettre lacceptation des membres à certains critères ou se contenter comme maintenant du paiement de la cotisation pour être en règle?

- Et ultimement, changer de nom ou le garder?

On sen reparle. Je vous sens déjà impatient de men parler.

Sur ce, il se fait tard. Je men vais prendre une blonde (une bière!). Bien méritée, je crois.

lundi 5 mai 2008

Les leçons du Canadien

Les petits drapeaux bleu-blanc-rouge sur les vitres d’auto sont en berne. Ils seront bientôt remplacés par ceux indiquant les verts sur les terrains de golf...

Quelle leçon pouvons-nous tirer de la saison et des séries du Canadien pour bonifier nos organisations?

L’équipe a beaucoup mieux fait que l’annonçaient les pronostics, comme quoi on peut − que dis-je − on doit toujours assortir un plan à long terme de résultats d’étapes à plus brève échéance. Le DG Gainey a répété que le club était aligné sur une planification stratégique de cinq ans. Ses dirigeants ont tout de même réussi à nous offrir une première place de division et une deuxième ronde dans les séries. Ainsi, l’année prochaine ne peut qu’être meilleure, du moins aussi bonne.

Pour l’ADMACQ qui s’apprête à coucher sur papier sa propre planification 2009-2013, l’enseignement arrive à point nommé. Les membres seront d’accord pour que leur association vise des sommets en 2013. Entre-temps, on voudra quand même des résultats, constater une progression progressive, comme on dit chez les bègues.

Et pour chacune de vos entreprises, qu’en penser? Si vous êtes le patron, enrôlez vos troupes dans un vaste et ambitieux planning, certes. Sans oublier cependant de mesurer les étapes franchies et leur demander des comptes périodiquement. Si vous êtes employé, exigez de votre supérieur de connaître ses attentes à court terme à votre égard, pas seulement pour la fin de l’année... ou pour 2013!

Mon Dieu que je suis sérieux aujourd’hui! Est-ce le blues de la défaite ou la nervosité avant mon premier grand match mercredi, aussi appelé l’« assemblée générale annuelle des membres »?

En tout cas, ni le temps ni la tête au golf cette semaine, moi!

lundi 28 avril 2008

Pluvieux

Blogue à part, c'est mon anniversaire.

Merci beaucoup.

Un anniversaire qui tombe un lundi, c'est déjà pas terrible. Et ce ciel gris me fait sentir « plus vieux ».

J'espère ne pas passer dans les annales comme l'un des derniers interviewés de la chef d'antenne de TQS Montréal, Caroline Lacroix. Passée ce matin au bureau avec sa camérawoman pour discuter de l'enquête sur la comparaison des prix entre les États-Unis et le Québec, elle venait tout juste de recevoir son avis de cessation d'emploi de la part des nouveaux propriétaires de la station. La camérawoman aussi. Sans nouvelles, les lettres TQS pourrait bien équivaloir un jour à Très Quelconque Station. La balle est maintenant dans le camp des autorités de la radio-télédiffusion du Canada...

Quoi fêter alors?

Le Canadien? Trop tôt. L'ouverture de la saison de golf? Pas le temps de jouer. La météo? Euh! on annonce de la neige pour ma région natale (l'Abitibi).

Et si je célébrais simplement, comme il se doit, mon travail. Le fait d'avoir un emploi sûr est déjà quelque chose en cette période de grande fébrilité économique. Une rémunération décente, des responsabilités stimulantes, le tout saupoudré de marques d'appréciation à l'occasion font de moi un homme comblé.

Alors nul désir de m'en évader vers les golfs clairs. En tout cas, pas quand il pleut.

Richard

lundi 21 avril 2008

Réchauffement

Comment parler d’autre chose aujourd’hui que de météo. Et du Canadien.

Ça n’a rien à voir avec votre business, mais indirectement, oui. Vos clients sont en ce moment à 50 % touchés par le beau temps et à 50 % par l’âpreté avec laquelle le club de hockey laboure les séries.

Écoutez, l’été est arrivé sans printemps annonciateur. Les bancs de neige sont passés d’un mètre à zéro centimètre en une semaine. Les filles sont passées des bottes en mouton aux sandales en un week-end.

Je serai donc bref, pour ne pas dire explicite. L’ultime match se déroulant ce soir même, on s’en reparlera plus avant demain. Si le club gagne, et qu’en plus le beau temps continue, tout va aller. S’il perd, mais qu’il fait quand même beau, le moral du Québec tout entier sera endeuillé. Alors ne vous obstinez pas avec la réalité et faites comme feront vos clients : prenez une pause.

De toute façon, il fait TELLEMENT beau. Voulez-vous bien me dire ce que vous faites derrière votre ordinateur?

Richard

dimanche 13 avril 2008

Gérer d’une main, écrire de l’autre. Et avec quelle main on réfléchit?

Depuis mon entrée en poste le 21 janvier, j’ai l’impression d’être devenu quincaillier. Comme vous, je travaille maintenant sept jours sur sept. Comme à vous, ma femme me demande si on aura le temps de prendre des vacances cette année. Parce que gérer l’ADMACQ, c’est un peu comme gérer une PME, avec ses feux à éteindre, sa trésorerie à balancer pour que tout le monde soit payé. Et entre deux lunches pris debout ou devant l’ordinateur, ne pas oublier de planifier.

Oui, planifier. Car il faut aussi réfléchir tout en s'occupant des salons à visiter, des ouvertures de magasins à couvrir pour le magazine, des fonctionnaires et ministres à rencontrer pour leur dire qui on est et ce qu’on veut.

Il faut réfléchir.

Le conseil d’administration l’a compris. À sa séance du 26 février, il a été clair à mon endroit : « Conduis-nous vers des horizons plus vastes. Stimule les troupes pour que l’ADMACQ devienne plus utile. Devenons plus représentatifs de nos membres. »

Ce que vos administrateurs n’ont pas dit ni écrit, mais n’en pensent pas moins, c’est qu’ils comptent sur moi pour que la vie quotidienne de l’ADMACQ ne souffre pas de ces travaux de réflexion stratégique. Le magazine Quart de Rond doit sortir aux dates prévues, les cotisations des membres doivent être renouvelées comme à l’habitude, etc. Et surtout, pas de dépenses « extra » pour ce travail extra(ordinaire).

Ouf! ils ont quand même été corrects, ils m’ont donné jusqu’à la fin de l’année 2008 pour produire cette fameuse planification stratégique. Ça devrait aller. D’autant plus que ce n’est pas vraiment moi qui va faire le travail. Mais vous.

Oui, vous!

Pas bête, le gars. Je ne vais quand même pas me taper tout le boulot pendant que vous me regardez, confortablement installés dans vos commerces. D’ailleurs, n’est-il pas écrit dans le Quart de Rond de mars qu’on veut « un plan stratégique qui vous ressemble, qui nous rassemble »!

Tout étant dit, huit cents membres avertis en valant le double, vous savez à partir d’aujourd’hui que vous serez hautement sollicités pour réagir aux projets que nous vous lancerons. Mieux encore, vous serez souvent invités à soumettre vos propres idées pour l’ADMACQ. Toute l’année, nous vous consulterons, nous provoquerons les rencontres pour vous écouter.

L’ADMACQ deviendra un tout petit peu ce que j’en pense, beaucoup plus ce que VOUS créerez comme projets, et ce que VOUS en déciderez.

Ainsi, en vous déléguant une bonne partie du travail, nous aurons un jour une association plus utile et plus représentative, comme le souhaitent vos administrateurs. Et peut-être pourrai-je offrir des vacances à ma femme… à Noël!

Richard

dimanche 6 avril 2008

C’est un départ!

Chers membres et amis de lADMACQ,

Cest le dimanche 6 avril 2008. Le printemps pointe enfin lorsque je pense à vous en écrivant ce blog numéro un, que vous pourrez lire à partir de demain.


Nous avons tout un contrat. Établir une communication après six décennies de quasi-silence.


La mal nommée Association des détaillants de matériaux de construction du Québec (ADMACQ)  je dis mal nommée parce que nous comptons aussi, et surtout, parmi nos membres, des quincailliers, des jardineries, des concepteurs et installateurs darmoires de cuisine, des agences de distribution, des agents manufacturiers, des importateurs, des fabricants  quoi quil en soit, lADMACQ est née en 1940. Et depuis sa naissance, cest la toute première fois que les membres et amis de lAssociation se voient offrir le pouvoir permanent (ou le devoir?) de sadresser QUAND ils le veulent et COMME ils le veulent au PDG de leur association.
Vive les nouvelles technologies? Euh, oui, cest vrai quInternet aide en cela. Mais plus encore, cest une réelle volonté de libérer les relations entre les membres de lADMACQ, la permanence et les dirigeants, qui est ici la cause du changement.

Le mécanisme est donc créé. Du moins partiellement. La diffusion dun blogue et des réactions à celui-ci nest que le point de départ de la métamorphose de lADMACQ. Un sondage hebdomadaire vient aussi de voir le jour afin de prendre régulièrement votre pouls. Et deux autres outils de communication interactive avec vous sont en voie dêtre créés : un système de téléconférence pour se parler sans frais dun bout à lautre du Québec et un forum de discussion afin dapprofondir par écrit certains sujets.

Bonne semaine! Et à lundi prochain, cest un rendez-vous. Dici là, écrivez-moi, allez, hop! un petit clic, deux-trois mots, et la glace est brisée!


Richard