jeudi 1 mars 2012

Acheter globalement, vendre continentalement

Nous voilà à la porte du 3e Congrès des décideurs de l'AQMAT. Au coeur de l'événement, pour faire changement, un faux débat.

On ne s'obstinera pas longtemps sur le parquet du Manoir Rouville-Campbell, le 13 mars. Tout le monde tombera vite d'accord sur la nécessité de travailler main dans la main avec nos voisins d'Ontario et avec les États-Unis.

En effet, le meilleur des deux mondes ne se trouve ni dans le déchirement entre renier ses racines en embrassant le monde dans sa globalité, ni dans la négation de l'interdépendance des cultures et des économies en piétinant avec des œillères.

On conviendra qu'il n'y a pas d'antagonismes entre utiliser ce que l'autre, même lointain, a de meilleur à offrir tout en gardant une place privilégiée, la première place, à ce que les nôtres font.


Voilà le common ground du congrès.


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Le choix des armes à brandir et des chemins à emprunter est plus discutable. La décision ne s'impose pas avec évidence.



Pour chaque d'entre nous, pour l'AQMAT aussi en tant que corps intermédiaire, la question qui se pose est de nature stratégique. Je dirais même plutôt tactique.


L'Ontario est là. Forte. Comme immuable. Les États-Unis, ébranlés récemment, demeurent somme toute, et encore pour longtemps, la puissance numéro un du monde. À preuve, PIB Chine 2011= 5900 milliards de dollars vs PIB américain= 14 660 milliards de dollars. L'écart est de 2,5 fois. Le Canada, avec son 1,5 milliard de dollars, ferme loin la marche. 

Alors comment affronter et gagner contre ces géants?

Comment ne pas brûler son énergie, sa réputation ni son temps?

De belles équations à résoudre ensemble le 13 mars.

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