lundi 10 novembre 2008

Syndicat de crise

Je savais que j’attirerais votre attention par ce titre, vous, patrons et dirigeants, que le mot « syndicat » intrigue toujours. Mais saviez-vous que l’ADMACQ est un syndicat?

Selon tous les dictionnaires, un syndicat est un « groupement à la défense d’intérêts professionnels ». Si c’est le plus souvent ceux d’employés, dans notre cas, ce sont les intérêts des entreprises, plus précisément les quincailleries, les centres de rénovation et l’ensemble des agents manufacturiers, distributeurs et fabricants qui les fournissent en produits et services qui nous donnent une raison d’exister.

Vous savez sans doute que notre Campagne de renouvellement/recrutement bat son plein depuis quelques jours. Notre objectif est élevé : obtenir un taux de confiance de 90 %. C’est plus que ce que récolte n’importe lequel des chefs de partis politiques au Québec!

La réception est excellente pour le moment. Sauf pour les plus fragiles, financièrement parlant; ces entreprises qui, par l’état de leur trésorerie ou par l’importance de leurs activités avec les États-Unis, se trouvent en danger depuis les crises sur les fronts de l’immobilier et du crédit tout à la fois.

Pourtant, un syndicat, de gauche ou de droite, c’est surtout utile en temps de crise, pour ne pas dire en temps de guerre. Car c’est quand les commandes de clients se font plus rares ou lorsque nos fournisseurs resserrent leurs conditions de vente ou de livraison de leurs marchandises que nous avons le plus besoin d’information marketing et financière, de conseils de management pour « faire plus avec moins », de représentation économique et politique… et de solidarité entre les membres d’une même communauté d’affaires.

Me voyez-vous venir avec mes gros sabots? Peu importe que votre entreprise se sorte assez bien de la récession ou qu’elle subisse celle-ci durement, dans un cas comme dans l’autre, vous avez raison de demeurer avec l’ADMACQ!

Ironiquement, qui suis-je pour solliciter votre loyauté, moi qui justement vous abandonne avec votre novembre gris au profit de vacances...

C’est pour mieux vous revenir (comme disait le le Grand Méchant Loup au Petit Chaperon rouge). En effet, je vous reviens avec l’édition de L’Xpress du 1er décembre.