mardi 16 juin 2009

Les leçons de management de Barack Obama (Partie 4)

Prôner le changement, adopter des stratégies à contre-courant, s’entourer de fortes personnalités... Grâce à son style de management à part, le président des États-Unis est devenu une icône politique. Il peut être judicieux de s’en inspirer, dans nos commerces, dans nos industries, dans notre association.

Mon blogue, pendant six semaines, aborde les leçons que nous, managers, pouvons apprendre du président Barack Obama.

Source : http://www.journaldunet.com/

Partie 4 : Prendre le temps de se détendre

« L’astuce pour apprendre à garder son sang-froid, c’est de savoir le perdre à l’occasion, soulignent les auteurs. Barack, lui, c’est le basket. » Trop de dirigeants d’entreprise ne prennent pas le temps de se détendre et finissent par exploser, allant jusqu’à fustiger un employé pour une erreur qu’il n’a pas commise ou piquer une grosse colère pour une broutille. « Les conséquences peuvent être terribles : le moral de chacun dans l’entreprise s’en ressent », notent les auteurs. Tout le monde a besoin de moments de détente, qui permettent d’évacuer les frustrations et les ressentiments accumulés.

Former un tout avec son équipe

Pour changer les choses, il ne faut pas être seul : « il vaut mieux être parmi les autres que seul devant », analyse Laurent Buratti. Pour soutenir votre équipe, « il faut prendre une posture de leader serviteur, c’est-à-dire être au service de votre organisation plutôt que l’inverse. »

Soutenir son équipe

Il faut soutenir votre équipe et mettre chacun en condition de donner le meilleur de lui-même. C’est ce que fait Barack Obama. « Toute personne qui avait fait du bon travail était félicitée publiquement », expliquent Barry Libert et Rick Faulk. Par ailleurs, en mars dernier, il a pris la défense de son secrétaire du Trésor, Timothy Geithner, dont la gestion de l’affaire AIG a fait l’objet de vives critiques. À la minute où l’affaire avait commencé à faire polémique, le président avait assuré qu’il refuserait sa démission, si ce dernier la lui proposait.

Écouter plutôt que discourir

Obama fait aussi preuve d’une grande qualité d’écoute et d’une capacité à intégrer des idées et à prioriser ses actions. Avec ce genre de leader, le pouvoir, qui repose sur des valeurs communes, part de la base et remonte. En campagne, lorsqu’il présidait les réunions, il interrogeait chaque membre de son équipe et insistait pour avoir l’opinion de tous les présents. Ce procédé ne l’empêchait bien sûr pas de rester maître à bord et de prendre les décisions finales. Organiser des brainstormings pour aller chercher les idées dans son équipe est une pratique à s’approprier pour apprendre à déléguer.