mardi 23 juin 2009

Les leçons de management de Barack Obama (Partie 5)

Prôner le changement, adopter des stratégies à contre-courant, s’entourer de fortes personnalités... Grâce à son style de management à part, le président des États-Unis est devenu une icône politique. Il peut être judicieux de s’en inspirer, dans nos commerces, dans nos industries, dans notre association.

Mon blogue, pendant six semaines, aborde les leçons que nous, managers, pouvons apprendre du président Barack Obama.

Source : http://www.journaldunet.com/

Partie 5 : Rester humble

Barack Obama fait figure de ce que Laurent Buratti appelle un leader post-moderne. « Sa personnalité est surprenante parce qu’elle dégage une grande humilité sans toutefois renoncer à une grande ambition. » Il s’est ainsi façonné l’image publique d’un homme faisant preuve de simplicité. « C’est un style très différent du leader charismatique qui dame le pion à ses concurrents. Au contraire, Obama s’est toujours montré très respectueux de ces derniers pendant la campagne. »

Si vous avez du pouvoir, inutile d’en faire l’étalage

Barack Obama n’a pas à montrer sa puissance ostensiblement, car il « sait que l’efficacité vient d’une transformation qui se déploie dans la durée et qui devient évidente. Il sait aussi qu’il est plus efficace de laisser advenir les choses, d’accompagner la transformation, que de s’évertuer à vouloir à tout prix diriger l’action et les événements », explique Laurent Buratti.

Dans les entreprises aussi, ce modèle fonctionne. « Trop de dirigeants se conduisent en despotes. Ils procèdent par diktats, regardent tout le monde de haut, essaient constamment d’affirmer leur pouvoir et leur ténacité au travers d’attitudes pitoyables : mépris de l’entourage, discours agressifs, décisions arbitraires », estiment Barry Libert et Rick Faulk. En se comportant de cette manière, ces managers font fuir tous ceux avec lesquels ils s’entretiennent. Pire encore, « ils précipitent leur propre chute. Employez les grands moyens quand il le faut, mais le reste du temps, faites preuve de bon sens et d’empathie », conseillent les auteurs.