jeudi 29 avril 2010

Tous pour un

Résilience : phénomène qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l’événement causal pour ne plus vivre dans la dépression ou le déni.

S’il est un exemple de résilience, c’est bien celui de la victoire ô! combien inattendue et imprévisible, des Canadiens de Montréal, hier, à Washington.

Contre toute attente, gonflés à bloc par on ne sait trop quelle potion magique, poussés par une énergie pas vue depuis belle lurette et compensant pour un talent et une taille inférieurs à ceux de leur opposants, les équipiers ont uni leurs efforts pour éviter, semble-t-il, de sombrer dans une profonde dépression postséries!

On doit surtout retirer de l’événement la possibilité de réaliser quasiment ce qu’on veut avec la patience, l’intelligence, la persistance.

Tellement effrayés à l’idée de devenir la « risée » de tout un peuple, les professionnels du hockey qu’ils sont ont joué de rudesse avec leur fierté, leur amour-propre, leur avenir même, et ont rivalisé d’adresse pour, individuellement et collectivement, se connecter mentalement et ne faire qu’un! Agissant de la sorte, ils se sont prouvés à eux-mêmes qu’il était possible de faire preuve de cohésion et d’intelligence au-delà des patins, du bâton et des coups de coude! Voilà ce qui s’apparente certainement à de la résilience de leur part!

Aujourd’hui, les Canadiens de Montréal sont probablement une « nouvelle » équipe à la suite de cette démonstration, peu importe ce qu’il adviendra de nos Glorieux après les Penguins...