jeudi 28 octobre 2010

Démasquage!


L’Halloween est à nos portes et à nos citrouilles. C’est le temps de vous déguiser. Car pour les autres journées de l’année, l’idée d’emprunter une autre identité, d’être moins soi-même, bref, de tricher, devient déconseillée.

Voyez cette agente en assurances collectives qui a tenté de flouer de simples gens. Devenue l’Affaire Carole Morinville, la saga aura une fin malheureuse pour son auteure.

Voyez Russell Williams, militaire dégradé et maintenant dégradant, débusqué à cause de ses déguisements.

Toutes proportions gardées, les récentes modifications apportées à la loi protégeant plus le consommateur incitent le marchand à jouer franc jeu. Qu’il s’agisse d’informer le client sur les limites des garanties ou des contrats, le détaillant doit considérer que chaque client est un membre de sa famille à qui il ne voudrait aucun mal, cela préservera la relation à long terme. Et pour le marchand plus habitué à agir par peur que par bonté d’âme, qu’il imagine qu’un journaliste d’enquête se trame potentiellement sous chaque client et qu’il possède la cote d’audience et les ressources pour trouver un squelette dans tout placard.

On accuse si souvent les politiciens de manquer de transparence. Nous, du secteur privé, pouvons mener nos relations d’affaires sous une autre gouvernance. Et ne porter des masques qu’à l’Halloween… ou au poker!